L’observatoire de la qualité de l’air ATMO Nouvelle-Aquitaine a caractérisé un épisode persistant de pollution aux particules en suspension PM10 pour aujourd’hui 3 mars et demain 4 mars. Cet épisode concerne sept départements au sein de la région Nouvelle-Aquitaine, dont la Haute-Vienne.
La prévision de dégradation de la qualité de l’air, conduit la préfète à déclencher pour l’ensemble du département, le deuxième niveau du dispositif de gestion des épisodes de pollution, à savoir la procédure d’alerte.
D’une manière générale :
– en cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prenez conseil auprès d’un professionnel de santé.
– privilégiez des sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort.
– réduisez, voire reportez, les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions).
Pour les personnes vulnérables ou sensibles à ce type d’évènements :
– en cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prenez conseil auprès d’un professionnel de santé ;
– privilégiez des sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort ;
– prenez conseil auprès de votre médecin pour savoir si votre traitement médical doit être adapté le cas échéant.
– évitez les zones à fort trafic routier, aux périodes de pointe ;
– privilégiez les activités modérées.
Par ailleurs, le préfet de la région Nouvelle-Aquitaine a pris par arrêté des mesures visant à limiter les émissions de polluants applicables dans notre département :
- Abaissement temporaire de 20 km/h des vitesses maximales autorisées sur les voies sans toutefois descendre en dessous de 70 km/h :
- 110 km/h sur les portions d’autoroutes normalement limitées à 130 km/h ;
- 90 km/h sur les portions d’autoroutes et de voies rapides normalement limitées à 110 km/h ;
- 70 km/h sur les portions d’autoroutes, de voies rapides et de routes nationales et départementales normalement limitées à 80 ou 90 km/h.
- Suspension des éventuelles dérogations pour brûlage des déchets verts à l’air libre sauf cas de problème sanitaire avéré (végétaux malades)
- Report des écobuages ou brûlages dirigés et de toute opération de brûlage à l’air libre des résidus ou sous-produits agricoles et forestiers jusqu’à la fin de l’épisode de pollution sauf en cas de problème sanitaire avéré (cas de l’incinération des végétaux comportant des maladies et des bois termités)
- Secteur industriel :
- Les établissements possédant des plans d’actions en cas de pics de pollution doivent les mettre en place.
- Les autres établissements doivent respecter les mesures suivantes sous réserve de ne pas mettre en cause la sécurité :
– Reporter certaines opérations émettrices de particules ;
– Reporter le redémarrage d’unités émettrices de particules à l’arrêt ;
– Mettre en fonctionnement de systèmes de dépollution renforcés ;
– Réduire l’activité sur les chantiers générateurs de poussières et recourir à des mesures compensatoires (arrosage, etc.) ;
– Réduire l’utilisation de groupes électrogènes.